Éditions Pygmalion
320 pages
4ème de couverture:
Londres, 1853.Aaron Wendell, riche héritier à la réputation sulfureuse, n’imaginait pas
que sa vie serait bouleversée par une banale partie de campagne.
Pas plus que la jeune Abigail Fischer, qui pensait avoir connu suffisamment
de drames pour toute une vie.
Dans leur dos, les jalousies s’exacerbent et dans l’ombre, l’ennemi les guette…
Mon avis:
Comme dans chaque romance, on se doute largement de la fin mais ce qui compte c'est le chemin parcouru; et quel chemin ! Tout en rebondissement, en changement de rythme, tantôt lent pour apprendre a apprécier les personnages, tantôt rapide pour un peu d'action. Les changements de points de vue, les divers mésaventures et les complots font que l'on ne s'ennuie pas une seconde, on reste captivé.
Les personnages d'Abigail et Aaron sont assez poussés, on en apprend sur eux à chaque chapitre. Je les ai trouvé un peu trop changeant, ils ont tendance l'un comme l'autre à s'emporter très vite mais du coup cela matche bien entre eux. Une romance qui prend de la puissance lentement, nous faisant rire, lever les yeux au ciel d'incrédulité mais qui fait surtout du bien.
Le gros plus de ce roman ce sont les personnages secondaires. Parfois trop oublié dans les romances, on a ici des personnages qui mériteraient un roman à eux seuls. Je dois même avouer les avoir aimé plus que le couple principal.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur qui va droit au but, sans trop d'enrobage. Une écriture fluide, facile à lire qui parfois ne correspond pas trop à l'époque mais dans le contexte, on s'en moque un peu. J'ai aimé le côté romance mais je regrette une certaine crédibilité quant au reste de l'intrigue. J'aurais aimé des répercutions judiciaire ou quelque chose de plus sérieux concernant cette folle de comtesse de Winthers.
La fin reste assez ouverte, un peu trop à mon gout. Forcément, on en comprend les grosses lignes mais j'aurais vraiment aimé avoir plus de détails sur l'avenir amoureux de certains personnages secondaires, comme le comte ou Ellworth. Je suis restée un peu sur ma faim.
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